LE TEMPS RETARDE
Le temps retarde son langage secret,
Tes paupières feignent lire mon parcours.
Combien d’instants nus
Rencontrés,
Des trottoirs nouveaux du cri.
Moi, serpent vert glissant par tes épaules,
Torse, cuisses, grimpantes sont mes jambes entre mes jambes,
Silencieuse,
Je meurs.
Je demeure sur toi, sauvage, grue arpégeante
Je t’habille insatisfait sur le récif fumier
Mansarde, tu choisis.
Sous le pont je m’ouvre comme des eaux sacrées
C’est à dire, peu à peu,
Inundés, nous haletons faits orgasme et rosée,
Contenus,
Saisis,
Mouillés
Fous.
dimanche 16 septembre 2007
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